Discution chez les Cullen { Rosalie }

« Une nouvelle à Forks… Pff, je me demande si elle sera jolie…» Voilà ce à quoi penser exactement Rosalie Hale Cullen en ce dimanche après midi. Un de plus à ajouté à se longue série de dimanche déjà vécu. La jolie blonde était tranquillement assise en compagnie de son frère, Edward, dans la salle de séjour. Elle était plus exactement assise devant le piano, et s’entraîner à jouer un petit peu. Son instrument de prédilection était le violoncelle, mais maintenant qu’elle avait atteint un niveau plus qu’excellent après des années et des années de pratique, elle voulait un peu de challenge.
La belle blondinette était perdue dans ses pensées, qui étaient lu sans scrupules par son frère. Enfin… Sans scrupules, elle savait qu’il n’y pouvait rien, c’était comme essayé d’ignorer quelqu’un qui parlait à côté de lui. Mais elle ne pouvait s’empêcher d’être en colère quand il faisait ça. A cette colère, ajoutée aussi un peu de jalousie, car elle, elle ne savait rien faire de telle. Mais bon d’un côté ca l’empêcher d’être une freak parmi les freaks qu’ils étaient déjà en tant que vampires.

« As-tu quelque chose à me dire Rosalie ? »

Rosalie se tourna vers son frère et cacha son expression de surprise qu’il lui faisait une drôle de tête. Si il y avait bien une chose qu’elle n’aimait pas, c’était que sa beauté soit alternée par quoique ce soit, même une quelconque mimique. Alors elle se contenta de regarder son frère en pensant fortement : « Mais qu’est ce qu’il raconte ? ». La Belle égérie ne prit pas la peine de répondre. Sn frère n’avait même pas besoin de lui demander si il savait quelque chose c’est qu’il l’avait lu dans sa tête de toute manière.

« - Alors ? J'aimerai savoir le fond de ta pensée dite de ta bouche...
- De quoi tu parles ? Si tu veux parler de la fille Swan à que je viens de penser je ne vois pas en quoi je dois spécialement t’en parler.»

C’était vrai ça. Pourquoi elle devait en parler spécialement à Edward de cette fille ? Elle était aussi insignifiante que les autres adolescents qui lui cassaient les pieds à longueur de temps au lycée. Ils ne parlaient jamais des autres gamins, pourquoi elle devrait le faire pour cette fille là ? Même si tout le monde l’attendait avec une impatience incompréhensible… Ca dépassait complètement sa logique des choses.

« - Je voudrais juste savoir ce que tu penses, a ton avis pourquoi Alice a eut la vision de son arrivée ?
- Pourquoi ? »

Rose ne s’attendait pas à cela. Elle était partie pour prendre la mouche, comme le voulait son caractère colérique et peu compréhensif. La jolie blonde resta interdite un petit instant, le temps de réfléchir à la question que venait de lui poser son frère. Elle ne savait pas trop quoi lui répondre, cela pouvait être n’importe quoi. La fille Swan pouvait être une vampire elle aussi, et si ca se trouvait une vampire bien plus jolie qu’elle, dans quel cas ce serait le drame. Ou alors ce serait une fille sur qui Jasper se jetterait et à qui il boirait tout le sang suite à une perte de contrôle. Ou une énième adolescente qui tomberait folle amoureuse d’Edward et se ferait jeter comme toute les autres, de toutes manière Edward restait Edward, personne ne l’intéresserait jamais. Elle essayera peut être de lui voler Emmet, dans quel cas c’est elle qui s’occupera de lui régler son compte.
Mais tout ceci n’était que des suppositions futiles et totalement hypothétiques. Tout ce qu’elle savait c’était que si Alice avait eut cette vision, c’est que cette Isabella allait troubler son petit calme au sein de sa famille. Et rien que pour ca elle ne l’aimait déjà pas. Bon elle n’aimait pas facilement grand monde, avec Rosalie il fallait du temps et de la patience. Maintenant qu’elle était une vampire, il fallait énormément de temps, encore plus de patience, mais aussi être de sa race, ce qui n’était pas bien commun non plus. Cette fille allait perturber sa tranquillité et son train train quotidien, comme Kant, elle n’aimait pas changer ses habitudes, et encore moins son entourage. Bref, elle se passerait bien d’avoir quelque à voir même de loin avec une humaine.

« Je ne sais pas Edward… Mais ca n’envisage surement rien de bon. »

Ce qui était vrai, non ? Rosalie regarda son frère afin d’y trouver un soutien à ses propre paroles. Il ne pouvait surement pas dire le contraire, de tout les Cullen c’était surement le celui qui serait le plus d’accord avec lui sur cette réponse là.
Tandis qu’il regardait son frère, ses doigts continuaient de pianoter avec grâce les touches de l’instrument de musique. Une fluidité rare et acquise par des heures et des heures de pratique lui permettait de jouer presque qu’à la perfection un morceau de Bach, le tout sans regarder les touches. Bon Edward était encore plus doué, mais elle se débrouillait bien tout de même.

« - C'est juste une question Rosalie. »

Pourquoi à chaque fois qu’elle ouvrait la bouche Edward trouvait il cela agressif ? Pourtant elle ne l’avait pas été en lui demandant le pourquoi de sa question. Si Rosalie ne releva pas les paroles de son frère, elle ne se priva pas de penser très fortement et bel et bien pour qu’il l’entende comme si elle l’avait dit « Quel parano, je ne suis tout de même pas si agressive que cela ! A croire que même en lisant dans ma tête on n’arrive pas à comprendre mes réactions. » Bref. Rosalie dans toute sa splendeur, c’était toujours de la faute des autres de toute manière.

« - Tu as surement raison ca n'envisage rien de bon...
- Tu ne devrais pas t’en faire pour cette vision d’Alice. Cette fille ne doit certainement pas être une vampire. Vu le chef Swan si sa fille avait les yeux rouges, le teint blafard et était belle comme moi – ou plutôt un peu moins- je crois qu’on ca se serait. Il y a 90% de chance que ce soit une banale humaine, il suffira de faire comme d’habitude et de ne pas y prêter attention. »

C’était logique, non ? Après le pourquoi du comment de la vision d’Alice, Rosalie n’en savait rien. Ce qu’elle savait c’est que tout ca ne dépendrait tout de même que de leur réaction future de savoir si elle ferait partit de leur vie ou non. Et Rosalie ferait tout pour que ce soit « non, elle ne serait rien pour eux ». Ils vivaient très bien comme ca, alors non elle n’aurait rien à voir avec eux. Alors qu’elle pensait cela, les doigts de la belle vampire continuait de se balader avec grâce sur les touches du piano. Au fur et à mesure le morceau se transforma en un autre avec un changement fluide et délicat.

« - Que penses-tu de ce morceau ? »